La liesse m’envahit
Quand je vois, ébahie,
Un printemps juvénile
S’emparer de la ville.
Le soleil - bouton d’or-
Fragile et inodore,
Perce sous un nuage,
Translucide et volage.
Sous le ciel bleu pervenche,
Les arbres se déhanchent,
Au rythme lent du vent,
Indolent et fervent.
Tordues et sauvageonnes,
Leurs ramures bourgeonnent ;
La ville sent la sève
Et l’hiver qui s’achève.
Son parfum me fouette,
Et me monte à la tête