Avant de te transformer en Shéhérazade, prends ta cithare et prends mon bras. J'ai loué un smoking aux bords de manches pas trop élimés, histoire de faire un peu prince charmant, espion de haut vol. Tu aimes Magritte, les surréalistes, tu dois aussi connaître et aimer Paul Delvaux. Alors, je t'emmène "Entre moules-frites et mouettes" où passent, furtivement, de longues jeunes-filles blondes belles comme des frissons, comme des diamants insolites. Y passe aussi La Passagère, qui précise l'adresse de la maison que Delvaux habita, transformée en musée. Tu pourras, d'un petit air, y charmer les mouettes, et puis, cela nous rapprochera d'Amsterdam même si ne s'y trouve pas forcément le dernier mot de l'histoire...
Allez, je t'attends, pour te faire encore de grosses bises.
Prince charmant, au smoking élégant, je prends ton bras, me glisse avec toi au milieu de ces longues jeunes-filles blondes et souvent nues, oui, je connais et aime Paul Delvaux. Ce matin me suis aperçue que je l'avais oublié sur ma liste, égrénée dans ton poème Impatience, où des fils de l'énigme se dénouent aidés en cela par un gentleman-cabrioleur, un James Bond séducteur.
Un clin-d'oeil à la Passagère du Silence que je salue sur sa digue d'Ostende et qui nous donne l'adresse de ce musée de Paul Delvaux que je me ferai une joie d'aller visiter. Leda, le Cygne Blanc, 1948...oui se rapprocher d'Amsterdam même si on n'y trouve pas forcément le dernier mot de l'histoire.
En guise d'apéritif à cette soirée de révélation, un amuse-gueule, gratté ce matin, de mes mains joyeuses:
Regards des poètes sur cet imaginaire
Cette étrange atmosphère
Et leurs pertinents commentaires
Qui prolongent ce même imaginaire
Part de rêve dans la réalité
Réalité qui s'insinue dans nos rêves
Padej et son regard
Sur la femme léopard
Celui qui Sait les fantasmes déshabiller
Au pays de rêves animés
Angelheart et les Mille et une Nuits
Et sa lumière qui luit
Magie d'un mystère
Dénoué par une enquête policière
Aux rebondissements exemplaires
Menée par un James Bond 007 facétieux
Un Charly Java dans ses mots audacieux
Et son accolyte Charlie aux diamants éternels
Leurs jeux de mots si malicieux
Démêlant le fil de cette nuit sensuelle
Et voici le fin mot de l'histoire
De cette Nuit Blanche, d'Or, belle nuit noire.
Nuit Blanche 2007 Bruxelles
nuit du 29 septembre au 30 septembre 2007
Le temps d'une nuit, elle aura mis en scène les 7 Péchés de la Capitale, qu'ils soient "mignons", capitaux, contemporains, réels ou imaginaires..."La Nuit Blanche se veut la vitrine vivante de la création artistique contemporaine et des talents émergents de Bruxelles. Elle mise sur l'insolite afin de permettre à chacun d'entre vous d'explorer des ambiances, des histoires, des lieux avec un regard neuf et captivé." Ah ça oui on aura été captivé! La femme léopard...
Le poème a été écrit au petit matin, le 30 septembre 2007.
Sur ce film d'une Nuit Blanche:
Dans les rôles clés:
Bruxelles, Nuit Blanche 2007
Les 12 musiciens et le DJ "Sacrilège" Les sept péchés cachés de JS Bach
La Cathédrale St Michel et Gudule
Les illuminations de la Grand Place "Temporary Insanity" by Pinaree Sanpitak
Sa brume verte et ses réverbères bleus, une oeuvre monumentale thaïlandaise interagit avec le public: cris, ondulations, vibrations...
Les Bruxellois et Bruxelloises, les touristes de passage
Amoureux et amoureuses
Les bandes de grands ados et leurs cris et leurs chants
L'atmosphère bon enfant
pour une nuit bien festive
il y a les rôles secondaires, liste trop longue à faire
et les actrices principales, et pour cela rendez-vous sur un autre message, celui qui suit, laisser le mot de la fin...à la femme léopard...
D'énormes bises au prince charmant des mots époustouflants pour m'avoir accompagnée au bout de ce feuilleton et de cette aventure. La joueuse de cithare. Et de grosses bises à Charlie et Padej.