Le Monde
Entre recherches de compassion et de xénophobie
Notre Terre est dominée de démons et d’injustices assouvies
La vraie révolution est la question des clichés face aux vies
Une énumération de façons franc-maçon où nous sommes pris
Au piège de la blessante surévolution constante et sanglante
Une semence de conséquences où notre cimetière chante
Supérieur à la surface habitable, une danse d’éloquences ardentes
La misère des cœurs se profile sur une Terre agonisante
Prévisible, bordés de préjugés on se sent exister
La peur connue de l’inconnu dessinée d’un flambeau dévolu
Monde révolu prêté puis détruit, rendu sous un angle opposé
Pensées détournées de rêves volés d’inventions dispensables values
Espèce où volontaires boîtes amères ensemencent la haine
La Terre est née saine et pleine de son air fin et crème
A apportée en portraits différentes valeurs reines
L’humain comme dans une récolte était la mauvaise graine
Il évolue mais le Monde s’atrophie face au vice
Filles et fils glissent vers un milieu de crises où l’argent tisse
Crisse et mise et se moque des grises mines en ruines
Des mines attisent la douleur et les mimes changent son ampleur
Dans des mines où les enfants chantent en chœur l’espérance d’un air meilleur
Une ère où hauts faciès font la guerre pour une pièce amère où abîmes
Jouent à pile ou face avec nous victimes de la défaite d’un as
Un lieu où Mieux voit son exil impossible et implacable
L’auto mise en joue par une inconscience qui accable
Une humanité passagère qui aura laissé bien trop de traces
Qui s’envole à petit feu sur une note désolée et blême
Un endroit où nos seuls ennemis sont nous-mêmes.
moT'juSte (Tom SAULZET).