Léger
Redevenir léger et ainsi ne pas vouloir sentir le poids
Regarder toutes ces feuilles mortes et jaunies qui tombent
Et toutes celles là qui virevoltent lentement sous les arbres
Pour mieux aimer ces temps froids et sombre de l’hiver
Et dans le calme silence du temps, avec la musique des mots
Composer des airs prodigieux, de ceux là qui paraissent idiots
Regarder la nuée blanche des flocons furtifs qui tourbillonnent
Penser à aller voir demain, ou un autre jour cette bonne amie
Ce matin qui vient déjà lentement et le soir qui arrivera bien
Du temps pour écrire des poèmes encore et ne pas peser trop
Sur le temps lourd, celui qui passe, mais laissez-passer nos vies
Et pour vous tous, dire à ceux là ,mes grands amis poètes
Passez donc un temps infini pour improviser un écrit parfait
La substance supérieure de l'imprévu, elle restera consignée
