On ne peut opposer la poésie et la vie. L’une et l’autre sont mêlées, inéluctablement. Et si les mots me fascinent, c’est dans la mesure où ils peuvent agir sur la vie, introduire un déséquilibre en faveur d’une neuve harmonie, pousser imperceptiblement cette porte qui cède, chaque jour davantage, et s’ouvre, s’ouvre, enfin, sur un monde de tendresse, où les caresses fleurissent, dans la transparence du premier matin.