La famille était là, unie dans la douleur,
Oubliant les querelles, les guerres intestines.
Le cercueil trônait, au milieu du transept,
Reflétant les lueurs des cierges sentinelles.
La foule se pressait, tête basse, en silence,
Pour un dernier hommage à un homme de bien.
Les mots de réconfort, semblaient ne pas atteindre,
Le fils du défunt, envahi par la peine.
Ses larmes s'écrasaient, sur les dalles grises et froides,
receptacles funestes, d'une douleur profonde.
L'absence l'envahit, le froid s'immisce en lui,
Conscient que désormais, la terre les sépare.
Ses pensées sont ailleurs, tournées vers le passé.
Il s'emploie à graver, à l'encre de son coeur,
Une voix rassurante, des gestes de tendresse...
Spectateur impuissant de ce moment tragique,
Je partage la peine et prie de tout mon être,
Pour que le temps apaise, pour que l'oubli délivre.

3 réponses à ce sujet
#1
Posté 12 janvier 2014 - 12:42
- le hamster, M. de Saint-Michel et ankluv aiment ceci
#2
Posté 12 janvier 2014 - 01:40
Très beau poème. Belle écriture, sans fioritures, sans sensiblerie.
#3
Posté 12 janvier 2014 - 01:53
L'indicible de la douleur exprimé avec une grande pureté...
#4
Posté 12 janvier 2014 - 03:12
Quelle tristesse ! Très bel écrit !