Le carmin de la honte, à l’encre de leurs plumes,
Trace sur le papier d’écœurantes pituites
Et ils n’ont même pas, au vil, de cette spume,
La décence de voir, l’horreur de leur conduite.
Là-bas, au fond des Indes, comme des gypaètes,
Sur les restes, volant, de dépouilles et de cendre,
Recherchant l’hallali, où doit mourir la bête,
Grouillent les journaleux, comme des scolopendres.
Se vautrant dans la boue d’un triste voyeurisme,
Ils attendent le mot, ou même la photo,
Tels tous ces vieux pervers atteints de caudalisme.
Et plongés au milieu des sentiers de misère,
Au lieu de pour la faim, dresser des ex-voto,
Ils attendent le scoop que vend leur serpillère,
N’ayant plus la notion, de l’abomination !
Moietmoi janvier 2014