6 réponses à ce sujet

[michelconrad]

Mon aile d’oiseau,

tout à demi-mot,

mon parfum obscur,

mon cœur,  ma fenêtre,

 

et ma seule étoile,

dans le ciel de joie,

oui, en toi je crois,

mon or,  mon opale,

 

ma seule princesse,

ma reine très haute,

mon Dieu,  ma déesse,

dont je suis l’apôtre,

 

et partout j’apporte

la bonne nouvelle :

quand s’ouvre la porte,

la vie a des ailes,

 

partout je récite

l’évangile heureux :

le bonheur existe,

il est dans tes yeux.

 

 

 

 

Extrait de Nous serons tels des soleils/Luxeuil-les-Bains/1982

 

[stereopode]

) vous êtes son pape unique qui commande un peu aussi?...
d'ailleurs l'Evangile est le livre scellé du coeur de Marie avec les sceaux d'incorruptibilité. Même religieusement on peut voir dans son amour la lignée d'Elle conçue sans trace de perversité.

[stereopode]

A Lourdes Elle s'est presentée "Je suis Immaculée Conception".)
C'est le dimanche)

[serioscal]

Immaculée, ça fait un peu obscène...

[AURE]

Il y a beaucoup de pronoms possessifs.

On ne possède pas quand on aime.

Et il me semble que le texte en est comme alourdi.

[serioscal]

D'un point de vue stylistique je suis d'accord avec toi mais sur le plan sémantique le possessif n'est pas synonyme de possession. Il marque l'appartenance à un univers ("mon boulanger", "ma station de bus") et également l'affection elle-même. C'est presque une possession récursive. "Mon fils", "mon amour" traduisent une implication réciproque plutôt qu'un acte de propriété.

Maïs la récurrence du possessif peut induire ce sentiment d'appropriation brute, en effet.

[AURE]

D'un point de vue stylistique je suis d'accord avec toi mais sur le plan sémantique le possessif n'est pas synonyme de possession. Il marque l'appartenance à un univers ("mon boulanger", "ma station de bus") et également l'affection elle-même. C'est presque une possession récursive. "Mon fils", "mon amour" traduisent une implication réciproque plutôt qu'un acte de propriété.

Maïs la récurrence du possessif peut induire ce sentiment d'appropriation brute, en effet.

 

Oui, c'est ce que j'ai voulu dire!

Maladroitement, j'en conviens.