Equinoxe
La nuit froisse en passant les ailes du grand cygne
Une brume plus douce allume au creux des airs
Le ciel comme un reflet fluorescent des eaux
Le timbre saccadé d’un oiseau solitaire
Effleure quelque part le silence de l’ombre
Son rythme syncopé balafrant les ténèbres
C’est un soir de promesse
Imperceptible soir
Le printemps qui s’allume au creux des herbes lisses
Fleurira pour demain le tapis de l’ennui
Et la nuit traîne ainsi sur le passé du monde
Ressemant le désir au terreau de nos vies
Reste avec moi mon cœur dans le noir qui t’inonde
Apprends l’humilité musique de nos âmes
Le Dormeur qui s’éveille
Réinvente le jour