L’étincelle, à la volée
dans les sillons noirs du rêve,
-- quel homme neuf jaillira
sur les traces de vos pas ?
Joailliers des mots, orfèvres
de l’âme, orpailleurs des rêves,
sur nos chemins, vous semez
la nouvelle Voie Lactée,
arpenteurs des noirs abîmes,
vous inventoriez le ciel,
la galaxie des poètes,
loin, jusqu’aux confins de l’être,
là, où s’arrête le temps,
un jour de soleil, de vent,
là, votre voix nous emmène
au silence devenu poème.
extrait de Fin de Siècle/Charmes/2000