Les discours de l' Aube
#1
Posté 02 mars 2007 - 03:29
La mer détourne le regard
Aujourd'hui
Je cherche un mot idéal
Pour illuminer la ville
Tout est Mirage en moi
Le ciel
Flambe tout simplement
Puis la terre
L'heure d'or a sonné
J'entends déjà ondoyer la flamme
L'ultime drapeau
Quelqu'un
Réanime la nuit
Et on parle d'Amour
En lui
L'appel du désert
Retentit
Dans les fleurs mortes
Il ne restera rien
Hors de ce palais de lumières
La démarche du désert nous aveugle déjà
Je dis « tu » car je t'emmène
Fouler la pierre et le temps
Des siècles anoblis par la parole
Lavés de tous les sangs
Adieu mon Amour
C'est l'ivresse du Large
Suivre la caravane interminable des siècles
Sillonner la mémoire
Jusqu'à plus soif
Jusqu'à plus faim
- C'est encore loin ?
- Oui, c'est loin le soleil
Les facéties du vent
Déjà
Révèlent les visages du sable
Je vous ai tant aimé
Avant l'heure d'or
Au loin
Le drapeau flotte
La route chavire dans la lumière
L'enfant lâche la main de l'ombre
Le fruit, l'eau, l'air
Le fruit tombe à l'eau,
Natale comme au premier jour
La lumière
L'Amour a le don d'ubiquité
Manola E.
#2
Posté 02 mars 2007 - 03:42
La mer détourne le regard
Aujourd'hui
Je cherche un mot idéal
Pour illuminer la ville
Tout est Mirage en moi
Le ciel
Flambe tout simplement
Puis la terre
L'heure d'or a sonné
J'entends déjà ondoyer la flamme
L'ultime drapeau
Quelqu'un
Réanime la nuit
Et on parle d'Amour
En lui
L'appel du désert
Retentit
Dans les fleurs mortes
Il ne restera rien
Hors de ce palais de lumières
La démarche du désert nous aveugle déjà
Je dis « tu » car je t'emmène
Fouler la pierre et le temps
Des siècles anoblis par la parole
Lavés de tous les sangs
Adieu mon Amour
C'est l'ivresse du Large
Suivre la caravane interminable des siècles
Sillonner la mémoire
Jusqu'à plus soif
Jusqu'à plus faim
- C'est encore loin ?
- Oui, c'est loin le soleil
Les facéties du vent
Déjà
Révèlent les visages du sable
Je vous ai tant aimé
Avant l'heure d'or
Au loin
Le drapeau flotte
La route chavire dans la lumière
L'enfant lâche la main de l'ombre
Le fruit, l'eau, l'air
Le fruit tombe à l'eau,
Natale comme au premier jour
La lumière
L'Amour a le don d'ubiquité
Manola E.
un texte immense en fusion avec le cosmos
je suis fan
je le telecharge pour mon disque dur
#3
Posté 02 mars 2007 - 03:58
J'aime comme tu prends ton temps.
Le titre aspire et appelle (mais c'est voulu de ta part, je pense et je trouve que c'est bien vu).
Félice.
#4
Posté 03 mars 2007 - 11:58
Hurlante Nova, je suis heureuse de constater à travers votre com que mon objectif est atteint...la poésie se doit de sublimer l'instant et d'aller à l'essentiel ...photogramme d'absolu, preuve tangible de l' ETRE, VISION.
Merci d'avoir été un bref instant l'interlocuteur de ce dialogue de l'aube.
Felice,
Laisser la pensée se formuler jusqu'au bout avec l'intime conviction de n'avoir saisi qu'une fraction insignifiante de la Parole...juste une tentative voilà tout.
Merci
Manola E.
#5
Posté 08 mars 2007 - 03:06
A leurs pieds
Mais le soleil
Glisse ses longues mains douces
Dans leur sérail
Les jardins se répandent
A perte de mémoire
L'amour porte ses fruits
Deux enfants s'éloignent des corps
La voix morose de l'ennui
N'est déjà plus qu'un écho de pluie
Il ne pleut jamais longtemps
Sur leurs visages
elle aime ses mains
Qui cultivent l'enfance
Le verbe et l'océan
#6
Posté 13 mars 2007 - 10:33
Une jolie composition dans les sables du désert...
#7
Posté 16 mars 2007 - 07:10