Je m’ouvre à ce que je ne connais pas,
Laissant passer les idées qui dérangent.
Je m’habille d’une douceur étrange,
Marchant sur des mots sans éclats.
Je laisse la porte suave ouverte,
Et ouvre les bras aux habitudes désertes,
Il n’y plus de rail ni de train-train,
Il y a seulement la découverte sans frein.
Je nage au milieu sans commencement,
Les poissons sans âge effleurent des lueurs
Sans reflets éclatants et pourtant si brillantes.
Le courant me porte au temps du sans heure.
Infinie la fleur seule pousse doucement,
Un parfum sublime accueille au croisement.
Bienvenue en ta demeure là où tout est,
Et inversement, là où tout part maintenant,
Et revient incessamment, le trou noir jaillissant.