ILOA (Photo Michèle Corti)
Adoration
Comment ne pas craquer devant ces beaux yeux doux
Cette affection donnée, la bride sur le cou.
Pas de calculs savants, une amitié si pure,
Des caresses sans fin, parfois en démesure.
Quand la voix est sévère, entière soumission,
Si elle devient tendre, on arrive à grands bonds
Et si la main s’avance, alors on fait la fête
On se roule de joie, on perd un peu la tête.
Car ce maître adoré, on le suit, pas à pas
S’il est loin, on gémit et on pleure tout bas
On cherche son odeur, et l’on se désespère
Quand l’absence l’éloigne et qu’on perd ses repères.
Et lorsqu’il nous revient, pour un peu, on le boude,
On fait l’indifférent, mais soudain, sous son coude
On va poser sa tête en un élan d’amour,
On quête sa caresse et encore et toujours !
MARCEK