Puissions-nous, comme les roses,
nous dissoudre dans le vent,
passer du bruit au silence
et aux « abonnés absents »,
laisser de nous des pétales,
bien vite au vent dispersés
et le fruit, seul héritier
de ce qui fut une fleur.
Que ce soit un jour d'été
écrasé par le soleil,
sous un ciel bleu, éthéré,
et que, pour unique veille,
bourdonne une seule abeille.
extrait de L'or du Temps/H./Juin à Sept. 2003