Au point de non-retour là-bas,
Là où la mort te tend ses bras,
Tes yeux fous emplis de fureur
Viendront ô mystère défiés la terreur.
Sous un déferlement de bombes,
Le monde presque entier, quelle honte,
Refuse en bloc de stopper l’hécatombe
D’innocents qui si seuls l’affrontent.
A Gaza, le ciel est tellement noir,
Que la nuit se pare des couleurs du jour.
Mon Dieu, dis-moi que c’est un cauchemar
Que ces horribles militaires ne sont pas si sourds.
Et tu cries à te décoller les poumons,
Tu hurles ta douleur à qui veut l’entendre,
Las de voir un peu plus ton cœur se fendre
Sur cette terre où règnent les démons.
Combien d’enfants faudra-t-il anéantir?
Combien de vies faudra-t-il détruire ?
A peine le temps d’élaborer une dernière rime,
Que ce sanglant conflit a encore fait une victime.
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