Au détour d’un vertige
Ciselé dans la nuit,
Ses yeux fixent la stryge
Que les ombres engloutissent.
Il cherche le sommeil
Dans les arcanes bleuis
Des labyrinthes vermeils.
Son esprit en abscisse,
Son cœur en ordonnée,
Il contemple le graphe
De ses amours déniées,
Souvenirs de ce temps
Qui cherche son futur.
Le parfum d’eau de naffe
Ravive ses fissures.
Le sommeil, il attend.
Allongé dans ses rêves
Son corps tiède s’achève
Et son cœur chaud espère
Que se closent ses paupières.
Et, chez Oniris, se laisser
Par Morphée transporter,
Tant que Sélène veille,
Avant qu'Hélios ne s’éveille.