Dans les soirs d'un champs de lys
Parcourant dans une brise de satin
Une fleur pleurant les oubliés mistyques
Je visionne au loin l'ombre d'un pantin
Criant sa faiblesse, par ses yeux noirs
Il vibre au son d'un rubis écarlate
Donnant jusqu'à son âme au miroir
Il déserte la passion des aristocrates
Cet épis blond au regard vide
Sème en moi un fruit sucré
Mutant ma raison par un acide
Elle qui dans un aspect psyché
M'annonce l'avènement d'un éclat
Sans doutes l'essence du divin
Cette aura qui dépose son coma
Par de là, les veines du déclin
Mais quand au calme bercé
Par une douce silhouette
Qu'on aimerait protéger
Gémit, au-delà, une amourette
Soufflant sur l'âme fébrile
Des poèmes de Toscane
Des larmes coulantes fertiles
Oui, le venin d'une courtisane