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Comme tu passais


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2 réponses à ce sujet

#1 michelconrad

michelconrad

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Posté 09 octobre 2014 - 06:37

Comme tu passais, hier, le long de la maison

de celui qui faisait, quand tu passais, un signe,

sa femme t'annonça, du haut de son perron,

sa mort, dans l'hôpital de la lointaine ville,

 

de celui qui faisait, quand tu passais, un signe,

tu appris, brusquement, qu'il ne le ferait plus,

sa mort, dans l'hôpital de la lointaine ville,

son départ, à jamais, pour un monde inconnu,

 

tu appris, brusquement, qu'il ne le ferait plus,

et qu'il était allé là où, tous, nous irons,

son départ, à jamais, pour un monde inconnu,

comme tu passais, hier, le long de la maison.

 

H./Jeu/2/10/14/10H10



#2 FlorentM

FlorentM

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  • Une phrase ::J’écris lorsque je n’ai rien
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Posté 09 octobre 2014 - 08:59

Merci michelconrad pour ce poème évoquant avec pudeur mais sans artifice ces petits détails qui parfois font que l'on s'attache à une personne, et soulignent le vide de son absence.



#3 Cyraknow

Cyraknow

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Posté 11 octobre 2014 - 01:04

C'est le pantoum, non, où les vers 2 et 4 deviennent les vers 1 et 3 de la strophe suivante?

Cette construction est souvent difficile à effectuer, si l'on veut garder un texte sensé. ici, c'est élégamment exécuté, et le résultat se lit facilement, sans cette impression de lourdeur que provoque souvent ce genre de répétitions.






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Par michelconrad dans michelconrad' Blog, sur 09 octobre 2014 - 06:37

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