Froides les effluves sur mon visage
Seuls le vent et la nuit sont mes témoins
Ravage, ce soir mon cœur n’est qu’orage
Courir pour rattraper le ciel qui gronde
Cet affrontement ne peut plus attendre
Tombe dans le noir, les larmes abondent
Oublier le sang que je peux répandre
La lumière et le souffle me manquent
La fin est proche, approche le combat
Chaleur violente, mon orage flanque
Souffrir pour ressentir encore une fois
Puis le calme, et la question « pourquoi ? »
Aucune raison ne fut apparente
De ce combat qui ne blessa que moi
Mourante, je ne suis que plus vivante