Sanguine et pierre noire, ou bien rehaut de craie,
Il a de ses crayons, pour ces fruits défendus,
Touché la perfection, dans ses dessins ocrés.
Regard plein de malice, au détour d'une hanche,
Sourire d'affection, pour un sein, une fesse,
Il a su enlever, leurs habits du dimanche,
A toutes ces servantes au plaisir en promesse.
Ses corps sont regardés, avec leur épaisseur,
Leur poids, leurs plis, leurs courbes, en ombre et en lumière
Avec les mêmes yeux, qu'on sait aux connaisseurs.
Poitrine à inspirer les ciseaux des sculpteurs,
Des cuisses à la couleur de ces roses trémières,
Qui vous mettent l'esprit, aux jeux des abstracteurs
Et où la femme est belle, à être si réelle
Moietmoi novembre 2014