janvier doutait de nous
janvier doutait
et jetait ses notes au toit les jetait
sans reprendre son souffle
nous étions quelques uns à nous être arrêtés dévorés par l'horreur
dans le gris appareil de la ville. quelques uns offerts aux graves de l'absente.
janvier mitraillait ses successions, abandonnait ses pudeurs sous la terre sourde
comme la sirène s'électrisait
un homme dut parler
peut-être fut il arraché à l'impossibilité d'attendre -
son mot lui, fut arraché de fer aux lèvres de l'absente
son mot impacta son orbite :
des masques tomberont -
des cendres
nous étions poursuivis comme des êtres
que l'urgence indiffère.
*
janvier, belle
janvier, glacée
ton visage s'afffaisse tes yeux
morts,
j'ai vu l'étoile abandonner ton visage
sirène de janvier,
qui hurle que l'on t'enferme.
*
les bouches sont captives le coeur
devant à la pierre,
le silence projette ses espaces
où la violence s'effondre,
prière.
espace en otage
quelle parole ne t'a pas trouvé libre
quelle confession dans le sang des oublis ;
le silence couve ces violences
où ses fils orphelins, s'effondrent