Un jour, peut-être
Les tourtereaux de ma résidence
Refont le monde avec éloquence
Je les écoute de ma fenêtre
Et puis je me dis : « un jour, peut-être »
Les années défilent comme les belles
Etoiles filantes qui brillent dans le ciel
Je les observe tout en buvant
Du vin dans le domaine Durand
Je repense aux putes de la Bavière
Et à nos nombreuses folles nuits d’hivers
Dès que la solitude me gagne
Comme celle de mon frère au bagne
Cupidon ! J’esquisse des rictus
Devant la foule comme le gus
De Bebbanburg, afin de cacher
Le manque de mon amour Psyché