Mon café
Du matin :
Son fieffé
Baratin
Qui se joue
De la vie
Sur la joue
De l’envie
Me rappelle
Un regard
Et la belle
Ivre d’art
Amusée
Des lavis,
Que je vis
Au musée.
Posté 12 juin 2015 - 09:57
MESSAGE POPULAIRE !
Mon café
Du matin :
Son fieffé
Baratin
Qui se joue
De la vie
Sur la joue
De l’envie
Me rappelle
Un regard
Et la belle
Ivre d’art
Amusée
Des lavis,
Que je vis
Au musée.
Posté 13 juin 2015 - 04:42
Prenez davantage de café cela vous réussit
très serré (:-)
Posté 13 juin 2015 - 07:00
à fond la forme.......
exquis de vous lire de bon matin, café à la main, ayant déja respiré l'exhalaison de l'aube....
De sourire devant si belle composition où l'unique couleur d'un solo fait paraitre lavis de la vie, c'est tableau du beau vôtre...
et il m'apparait que vous usez d'une seule teinte ( couleur café je suppose) pour faire entrevoir réalité en filigrane...
Mon café
Du matin :
Son fieffé <= le Son est fieffé baratin car il est son baratin
Baratin
Qui se joue
De la vie
Sur la joue
De l’envie
Me rappelle
Un regard <= à qui appartient ce regard ?!
Et la belle <= belle quoi ou qui ?
Ivre d’art
Amusée
Des lavis,
Que je vis
Au musée.
*************
superposition réussie et subtilité de l'entrelac des idées/situations et des états ( d'âme) qui en découlent par déteinte....
*****
Hier, FlorentM était au musée, amusé de voir que l'eau et couleur unique étaient teinte de la vie, de lavis - la journée n'était pas encore éteinte....Or, la belle n'était là, rendez-vous manqué, pensez-vous !?- que nenni !- et voilà notre FLorentM qui, d'un pas décidé, s'en revint du musée....
Mais bien avant, la Belle, ivre d'art, avait jeté son dévolu ( au même musée mais pas au même moment ) sur un lavis, reflet d'un non-dit et futur son fieffé d'une aube dont la couleur caféine a aussi le relent des mots-cris...car la Belle aima à se plaindre de son ennui et le "buveur-de-café-à-l'aube" dut, d'elle tout le son fieffé, avaler....
Oui !- fieffé son que son Son, celui d'une voix qui se plaint d'un Lapin posé par le dit FLorentM...bien qu'en vérité, c'est elle qui posa l'incongru animal en lieu et place de son charme - accuser autrui pour se disculper de sa faute :
-elle : « tu n'étais pas là et la vie est morne couleau , délavée »
-lui ( sachant que le tableau-lavis dont le visage si féminin ne concourrait qu'à lui faire comprendre toute le vice dissimulé en la pseudo-vicissitude, par la Belle déclamée, qui, d'une belle larme en joue, ne visait qu'à diluer son mensonge de fieffée dans la tasse aux ouïes ébréchées d'un FlorentM, ahuri tant abasourdi.... -« quoi !?...j'en reste coi....»
Ainsi en est-il de la belle larme sur la joue de la belle au son fieffé dont le tableau au musée, semblait indiquer toute la subtilité...
Dès lors, Aube caféine que ce son qui l'a joue façon une larme sur la joue "Ô FlorentM, tu te la joues" ( lui dit-elle sur un ton pas le moins du monde, enjoué...)
elle ou le lavis.....plus belle la vie ???????
puis..lui, FlorentM...et l'EAU-BUE de la tasse en l'aube caféine
http://lecrea-toon.b...is-and-c-o.html
oui, mais bravo avant tout FlorentM.... & merci de ce poème-lavis ( clap-clap-clap !!!!!!!!)
Posté 13 juin 2015 - 03:43
Florent,
je viens saluer cette nouvelle forme que je ne t'avais pas encore vue
- j ' a d o r e,
du titre au texte
dans le couloir vertical du matin
le mur qui s'ouvre sur. . …. . . . . : )
il y en aura d'autres comme ça, n'est-ce pas ?
Posté 14 juin 2015 - 03:11
une belle toute fine qui se glisse comme rai sous la porte. l'aube, l'aurore décidément tu es du matin
En effet^^ Je connais peu de joies plus sereines que celle d'arriver au bureau alors que tout le monde dort encore. Merci pour ton appréciation !
y a pas de secret. Le matin une bonne rasée de vodka, la belle elle n'est plus que dans la bouteille
Jamais d'alcool pour moi^^ Mais merci pour ce conseil Beaudelairien ! L'ivresse -qu'elle vienne de l'alcool, de l'amour ou de la poésie- peut en effet permettre de voir la beauté là ou elle est le mieux cachée.
Prenez davantage de café cela vous réussit
très serré (:-)
J'y songerai^^ Merci pour votre passage et pour ce conseil !
à fond la forme.......
exquis de vous lire de bon matin, café à la main, ayant déja respiré l'exhalaison de l'aube....
De sourire devant si belle composition où l'unique couleur d'un solo fait paraitre lavis de la vie, c'est tableau du beau vôtre...
et il m'apparait que vous usez d'une seule teinte ( couleur café je suppose) pour faire entrevoir réalité en filigrane...
Mon café
Du matin :
Son fieffé <= le Son est fieffé baratin car il est son baratin
Baratin
Qui se joue
De la vie
Sur la joue
De l’envie
Me rappelle
Un regard <= à qui appartient ce regard ?!
Et la belle <= belle quoi ou qui ?
Ivre d’art
Amusée
Des lavis,
Que je vis
Au musée.
*************
superposition réussie et subtilité de l'entrelac des idées/situations et des états ( d'âme) qui en découlent par déteinte....
*****
Hier, FlorentM était au musée, amusé de voir que l'eau et couleur unique étaient teinte de la vie, de lavis - la journée n'était pas encore éteinte....Or, la belle n'était là, rendez-vous manqué, pensez-vous !?- que nenni !- et voilà notre FLorentM qui, d'un pas décidé, s'en revint du musée....
Mais bien avant, la Belle, ivre d'art, avait jeté son dévolu ( au même musée mais pas au même moment ) sur un lavis, reflet d'un non-dit et futur son fieffé d'une aube dont la couleur caféine a aussi le relent des mots-cris...car la Belle aima à se plaindre de son ennui et le "buveur-de-café-à-l'aube" dut, d'elle tout le son fieffé, avaler....
Oui !- fieffé son que son Son, celui d'une voix qui se plaint d'un Lapin posé par le dit FLorentM...bien qu'en vérité, c'est elle qui posa l'incongru animal en lieu et place de son charme - accuser autrui pour se disculper de sa faute :
-elle : « tu n'étais pas là et la vie est morne couleau , délavée »
-lui ( sachant que le tableau-lavis dont le visage si féminin ne concourrait qu'à lui faire comprendre toute le vice dissimulé en la pseudo-vicissitude, par la Belle déclamée, qui, d'une belle larme en joue, ne visait qu'à diluer son mensonge de fieffée dans la tasse aux ouïes ébréchées d'un FlorentM, ahuri tant abasourdi.... -« quoi !?...j'en reste coi....»
Ainsi en est-il de la belle larme sur la joue de la belle au son fieffé dont le tableau au musée, semblait indiquer toute la subtilité...
Dès lors, Aube caféine que ce son qui l'a joue façon une larme sur la joue "Ô FlorentM, tu te la joues" ( lui dit-elle sur un ton pas le moins du monde, enjoué...)
elle ou le lavis.....plus belle la vie ???????
puis..lui, FlorentM...et l'EAU-BUE de la tasse en l'aube caféine
http://lecrea-toon.b...is-and-c-o.html
oui, mais bravo avant tout FlorentM....
& merci de ce poème-lavis ( clap-clap-clap !!!!!!!!)
Un grand merci à vous pour votre si profonde interprétation de mes vers ! Votre géniale sensibilité nous ouvre là tout un monde où les volutes de café narrent l'origine de leurs vers en mêlant l'abstrait et le réel dans l'éther de leurs fragrances !
N'ayant pas, loin s'en faut, le talent exégétique de notre ami Pigloo, je vous dis simplement: bravo pour ce poème concis trisyllabique, riche d'impressions et d'émotions, qui suggère plus qu'il n'énonce...
Merci à vous pour ce commentaire d'une grande sensibilité !
Plutôt que de la Vodka, je te propose, dans le café, un Calva.
Où qu'elle va, la Belle ?
Amusé ?
Hihi^^ La belle volute s'en est venue tromper la fatgue matinale... quand à la Belle, le fragment de souvenir que j'ai entrevu ce matin est suffisamment imprécis pour laisser libre cours à toutes les interprétations.
Florent,
je viens saluer cette nouvelle forme que je ne t'avais pas encore vue
- j ' a d o r e,
du titre au texte
dans le couloir vertical du matin
le mur qui s'ouvre sur. . …. . . . . : )
il y en aura d'autres comme ça, n'est-ce pas ?
Merci pour ton passage et ton appréciation si sensible ! J'espère pouvoir écrire d'autres poèmes sous cette forme à l'avenir, même si l'on ne peut jamais être sûr de rien en poésie^^
Bien agréable à lire
Merci pour votre appréciation !
Posté 16 juin 2015 - 08:00
Oui Florent
le café
du matin
brûlante odeur
de bon grain
qui rôde
qui nargue
qui flotte
qui nous tire
des draps
même ici
en poèsie
elixir de plaisir
prolongeant
encore
les regrets
de la nuit
les espoirs
du jour d'hui
et les ronds
dans le bol
ou la mousse
sur les lèvres
ne sont
que les traces
de la vie
qui repasse
le même film
tous les jours...
@pigloo ; je reste épatée par votre faculté toute primesautière à bâtir un roman à partir de chaque texte ou commentaires :-)
Posté 17 juin 2015 - 05:57
arobasement votre, Diane : >>>>>>> Pigloo 10 - opérating system "niou dgénéraychOon":
_insérez votre Cd 32 bits, appuyez sur la bonne touch et ça déroule-déboule-défoule !!!
de toute façon, j'ai déjà donné un doux prénom à ma cafetière.....non, Diane, ne devinez pas !!!
Posté 17 juin 2015 - 07:13
Oui Florent
le café
du matin
brûlante odeur
de bon grain
qui rôde
qui nargue
qui flotte
qui nous tire
des draps
même ici
en poèsie
elixir de plaisir
prolongeant
encore
les regrets
de la nuit
les espoirs
du jour d'hui
et les ronds
dans le bol
ou la mousse
sur les lèvres
ne sont
que les traces
de la vie
qui repasse
le même film
tous les jours...
Merci pour votre commentaire-poème au douces fragrances torréfiées !
@pigloo ; je reste épatée par votre faculté toute primesautière à bâtir un roman à partir de chaque texte ou commentaires :-)
Je plussoie !
tout de même je suis fasciné par les gens qui prennent le temps de prendre un petit-déjeuner
tout ça demande une certaine organisation je dirais même
un équilibre
ouf quand même
c'est bien, sincèrement, qu'il y ait des gens qui travaillent.
Une certaine organisation, sans doute. Un équilibre, je ne sais pas... il me semble (au vu de ma propre expérience) qu'une vie matérielle excessivement régulière masque parfois un certain trouble. En tout cas, merci pour votre commentaire offrant un point de vue original et intéressant sur la question !
Posté 20 juin 2015 - 04:48
Merci pour votre commentaire sensible et original !
Posté 20 juin 2015 - 07:59
et c'est cela que j'aime
ces incisions au présent de surface,
décor fragmenté d'un matin emmêlé de pensées
tranche de vie'torréfiée'
détails anodins, très insolites
qui s'invitent à la poésie du jour
-qui se lève. . . .. . . .
: )
Posté 20 juin 2015 - 09:19
et c'est cela que j'aime
ces incisions au présent de surface,
décor fragmenté d'un matin emmêlé de pensées
tranche de vie'torréfiée'
détails anodins, très insolites
qui s'invitent à la poésie du jour
-qui se lève. . . .. . . .
: )
Merci infiniment pour ce nouveau commentaire dont la sensibilité si purely and beautifully poétique empli me va droit au cœur !
Posté 21 juin 2015 - 10:43
Posté 21 juin 2015 - 01:21
Finalement
quoi de plus beau
que l'aube caféine
en compagnie
d'une âme caliiine ^^
( je suis fortement influencée par le bassinnage qu'on nous fait sur le retour de papi Polnareff )
Posté 22 juin 2015 - 07:29
La quantité et la richesse des précédents commentaires souligne bien combien ce poème est à la fois touchant par son contenu, et inhabituel par sa forme, brève et si forte, de par sa concision.
Je suis le premier surpris (très agréablement^^) par cette profusion de commentaire^^ Dire que j'ai failli ne pas publier ce poème, le trouvant initialement sans profondeur ni intérêt... Ah qu'il est difficile de juger ses propres vers !
Boétiane parlait de la verticalité du matin... Je vois plutôt, dans cette verticalité induite par les vers courts, le café versé dans la tasse, ce trajet de la cafetière à la tasse.
L'entremêlement d'idées est subtil, tout en suggestion.
Que de richesses en si peu de mots! Riche....comme un café serré, sans sucre, sans calva, un p'tit noir de comptoir dans le matin blême.
Merci pour ton passage sous mes mots et la profondeur de ta lecture ! J'aime beaucoup cette image des vers dessinant le café qui tombe dans la tasse^^
Le café du matin qui se joue d'envie
Certe, j'en ai bien envie
Ravissant, ravie
Je le prendrai bien ce matin avec une amie.
Merci pour votre lecture et votre commentaire poétique !
Finalement
quoi de plus beau
que l'aube caféine
en compagnie
d'une âme caliiine ^^
( je suis fortement influencée par le bassinnage qu'on nous fait sur le retour de papi Polnareff )
Merci pour ce poème paré de toute la douceur polnareffienne sans sa lourdeur médiatique^^
Posté 24 juin 2015 - 07:48
Ce poème m'avait échappé :-(
Volutes
arrivées
à mon nez
poète
pizzicato
câlin/mutin
Posté 24 juin 2015 - 07:52
un café parfumé
et une nuit au musée
avec la belle
j'en ai rêvé
Merci pour votre passage et pour ce récit poétique d'un rendez-vous rêvé !
Ce poème m'avait échappé :-(
Volutes
arrivées
à mon nez
poète
pizzicato
câlin/mutin
Merci pour ce commentaire dont les volutes sonores charment tant le nez que les oreilles !
Posté 26 juin 2015 - 07:08
Très joli (sans y mettre une atténuation à la beauté) : ce rythme des trois syllabes est bien utilisé, il donne vraiment un caractère primesautier à ce café matinal.
Merci pour ce commentaire inspiré et inspirant !