O toi l’ami
Que de soucis
Dans tes mots si jolis
A ces bonheurs je palis
Car le paradis
C’est un inédit
Comme l’amour aussi
Qui vous défie
Quand bonheur
on se veut l'assortir
De jours pourris
Que rien ne vous est interdit
Dans le ciel des orages inassouvis
En ces actes incompréensibles et barbares
Aussi ! Je marche dans la vomissure
Car J’aime mes amis, et j’assure
Mais pas mes ennemis, démesure !
Non ! Je leur dis et leur jure
Je vous maudis
Toutefois je vous respecte vous aussi
Mais vous aimer , ô non suffit
Car Je suis votre proscrit
Que voilà un délit
D’être soumis
A la Pensée bannie
D’autre paradis
Que celui
Que je me bâtis
Solitaire réjoui
Celui de ma terre d’ici
Je cherche le bonheur
Loin de ces troubles
Que m’infligent les sermonneurs
Ils donnent des pâleurs
A ma pensée à chaque heure
Où mes yeux croisent leurs maléfices
Doit-on accepter honneur factice
En aimant dans la panique propice
O religion du bonheur
Qu’il est loin ton bon cœur
Alors ma terre est ma saveur
Mais je pleure ; je pleure
Ô Religion ton prêche devient leurre
Quand tes paroles bafouent l’humain rêveur
En ses rêves du vivre ensemble
Loin des peurs , des frayeurs imposées
Où le bon partage, l' échange fructueux
Garantit union, inclusion, division
de tous les sains ensembles
☼ŦC