Des envies ou plutôt des pulsions qui m’animent dès le jour.
Je ne parle pas de plaisir, ni même d’amour.
Aucune description possible pour cette rage, aussi puissante
Que l’attaque d’un aigle royal, sur une proie chancelante.
Rien ne peut contenir cette douce folie, rien ne peut assouvir
Ce profond désir, cette violente récréation que l’on ne voit venir.
Je ne peux lui résister, elle fait, désormais, partie de moi
Comme un mauvais présent pour un passé au trépas.
Pas besoin d’une quelconque liste, ma mémoire a ses visages
Elle a inscrit ceux des odieux personnages.
Un jour, je serais apaisé, j’aurais leurs têtes à mes pieds.
Qu’importe le forfait, l’important est ailleurs.
Je veux guérir, de ces maux, mon cœur
Et ne plus jamais d’eux, entendre parler.