Il fut nuit au théâtre de ma vie
Je vis dans un songe intrépide
Où les blanches ombres courent insipides
Sur mon destin qui se lève au matin de mon cri
Elles me disent sourdes, bien tristounettes
Que viens-tu faire ici ,toi le pauvre larbin
Tu ne seras sur le temps, jamais assez malin
Pour conduire un chemin de malhonnête
La magie de tes yeux d’azur n'y pourra rien
Leur perçant t’apporte, la beauté des puretés
Celle que l'on accorde aux Dieux
Et qu'ils déposent en leur bonté
Quand la sagesse des probes les soutient
Pourquoi t’enfoncer dans ce monde profond
D’où la corruption saigne, injuste sacrifice
Honorant les brigands austères de l’artifice
Qui pillent les sages de leur pauvre raison
Va! Détournes-toi des viles croisées mystérieuses
Tu n’y trouveras jamais le bon de ce qui plait
Sur leurs nuages de la peur ils mèneront effrontés
Tout ton bon comme une stupidité la plus affreuse
Et là bas les serfs de la vie applaudiront l’exploit
De ces mauvaises manières et peureux jugeront
Comme un délice ces violences de faire affront
A leur grande gentillesses, perclus à leurs endroit
Alors pourquoi ! Quitte hâtivement ton songe
Ne longe plus le mal bonifié en pestiféré caché
Va jouer dans leur cour, là où les dés sont pipés
Comme eux jette-les, truqués dans tes mensonges
Et la foule, la grande foule soudain subjuguée
T’édifiera une statue, celle du héros puissant
Que son or aura rendu célèbre les mains puisant
Dans les efforts de ces esclaves des saines bontés
Pourquoi ne peux-tu pas, An! Ta sagesse
On ne peut être sage et vouloir le pouvoir
Car le pouvoir entraîne toujours le devoir
de faire violence à l'autre pour exécuter ses desseins
Alors oui! Reste dans ton songe, il t'offre la sérénité
☼ŦC