13 réponses à ce sujet

[Pas radis]

Pour tous mes ami(e)s poètes !!

 

 

 

Murmures de rêve

 

Messager de la nuit berce d’un son étrange

Mesure que je range en quatrain court-circuit

Magiquement s’engrange épais faisceau qui luit,

Monde qui me réduit, accours vers moi cœur d’ange.

 

Mesure que je range en quatrain court-circuit,

Menuet dans l’étui où valse la mésange.

Monde qui me réduit, accours vers moi cœur d’ange.

Ménestrel fou se mange un délice à son fruit.

 

Menuet dans l’étui où valse la mésange,

Même si triste fange entre hurler l’ennui,

Ménestrel fou se mange un délice à son fruit.

Merveille me séduit, il chante ma louange.

 

Même si triste fange entre hurler l’ennui

Mon feu ainsi induit fuit ce qui me dérange.

Merveille me séduit, il chante ma louange,

Marié à la vendange un vers nait à minuit !

 

P-A

[Pas radis]

Bonjour Rimaillon,

 

Merci pour cet agréable commentaire, Pour le "s" c'est ma tête de linotte qui en prend de trop des "s", merci.

Je ne vis pas le bagne et il m'arrive souvent de courir dans les champs.

 

Bien cordialement Tien,

Philippe.

[Pas radis]

Oui c'est vrai je n'avais pas fait le rapprochement !

 

Alors cadeau :

 

Elsa

 

Tandis que je parlais le langage des vers
Elle s’est doucement tendrement endormie
Comme une maison d’ombre au creux de notre vie
Une lampe baissée au coeur des myrrhes verts
Sa joue a retrouvé le printemps du repos
Ô corps sans poids posé dans un songe de toile
Ciel formé de ses yeux à l’heure des étoiles
Un jeune sang l’habite au couvert de sa peau
La voila qui reprend le versant de ses fables
Dieu sait obéissant à quels lointains signaux
Et c’est toujours le bal la neige les traîneaux
Elle a rejoint la nuit dans ses bras adorables
Je vois sa main bouger Sa bouche Et je me dis
Qu’elle reste pareille aux marches du silence
Qui m’échappe pourtant de toute son enfance
Dans ce pays secret à mes pas interdit
Je te supplie amour au nom de nous ensemble
De ma suppliciante et folle jalousie
Ne t’en va pas trop loin sur la pente choisie
Je suis auprès de toi comme un saule qui tremble
J’ai peur éperdument du sommeil de tes yeux
Je me ronge le coeur de ce coeur que j’écoute
Amour arrête-toi dans ton rêve et ta route
Rends-moi ta conscience et mon mal merveilleux

 

Louis Aragon (1897-1982)

 

Amitiés,

Philippe.

[M. de Saint-Michel]

Merci pour le cadeau que tu nous fais - pour ce bouquet d'alexandrins!!

[Pas radis]

Bonjour Michel,

 

Pas de problème c'est avec grand plaisir mon ami.

Merci pour ta visite et ton commentaire.

 

Bien cordialement Tien,

Philippe.

[Pas radis]

Bonsoir Marlène,

 

Les mots sont un frisson que seul les poètes élu(e)s savent ressentir, je salue ici ton épiderme et te remercie de ta douce visite.

 

Bien cordialement Tien,

Philippe.

[FlorentM]

Merci pour ce poème à la charmante musicalité !

[Pas radis]

Bonjour Rimaillon,

 

Oui, la musicalité est le socle de la poésie à travers les âges, non car son sens en est le ciment, mais il ne faut pas oublier (ce qui est trop souvent le cas à mes yeux) que la langue Français est le lait de nos petits, et plus le lait est riche et plus nos enfants sont en bonne santé, même si leurs cris rendent incrédules et sourds certains qui ne les comprennent pas car eux-mêmes ont eu à souffrir d'un lait trop pauvre.

Merci Rimaillon ton questionnement fait de Toi un homme de qualité (enfin avec un prénom ce serait mieux ) et j'ai plaisir à te répondre.

 

Bien cordialement Tien,

Philippe.

Bonjour Florent,

 

J'aime tes visites, elles sont une eau riche dans mon potager.

 

Bien cordialement Tien,

Philippe.

[Dad Allaoua]

Merci pour cette belle poésie

Bonne soirée

Amitiés

[Pas radis]

Bonsoir Allaoua,

 

Merci pour ta visite et ton commentaire.

 

Bien cordialement Tien,

Philippe.