Doux Espoir
L’amie Luciole, éclaire-moi
Comme cet hier ; étais ma foi,
J’ai tenté cette nuit de t’aimer,
Tout est sombre sans ce parfumé
Que tu livrais d’un regard pensé
Dès que belle-Lune se froissait.
C’est le Printemps, tu n’oses encore
Réfléchir, d’une douce lumière,
La pénombre brisant l’inaccord
De l’échancrée perdue écuyère,
Qui fascinait robe de l’osé
En bel été ; dos luminosé.
Je marche, guidé du clair triangle
Enchantant plaisir de te revoir
Au bout du chemin marquant cet angle
Près de la fontaine errant l’hier
Où se chuchote encore l’hiver,
D’un coeur éclairé au doux espoir.
Oli © Doux Espoir
© (P)-03/04/16 à Muse mie (9p)