Je songeais dans sa turne à Hölderlin,
au tournant de la folie
que la moitié de sa vie lui assénait,
au sempiternel écoulement des heures
barrées à l'horloge,
à l'épinette et sa musique
pour écureuils,
à ce deuil qui le défigurait,
peu à peu l'affaiblissant :
comme la chair s'était éteinte,
il tinterait de quelques notes
sur le damier des saisons,
éternellement scandées
d'un nom absent,
et le bruit de ses pas
qui sur les parquets glissaient
vers les racines
d'un encore plus obscur séjour...