Sous les eaux miroitantes font place,
A la palette aux couleurs vivaces
Du peintre heureux touché par la grâce.
Cathédrales de vies colorées,
Aux pèlerins sans cesse affairés.
Noble architecture silencieuse,
Qui abrite une foule curieuse.
Dans ce royaume majestueux,
Les habitants sont talentueux.
Ils naissent parés de beaux atours,
Arborés comme tenues de cour.
Une multitude chamarrée,
D'étoffes variées, à pois ou rayées,
Habillent d'arcs en ciel bigarrés,
Les élégants aux tons égayés.
Pour accueillir une telle assemblée,
Des loges-aux teintes acidulées,
Ornées du panache délicat
Des bosquets de roses et de lilas.
Finie la fête, les feux d'artifices.
Les uns et les autres se reposent
Sur le socle blanc des édifices.
Ils prennent nonchalamment la pause.
Les étoiles d'un bleu outremer
Rêvent, se prélassent et sommeillent.
Pendant que la dentelle vermeille,
S'étire les mains vers la lumière.
Pour protéger ces nombreux trésors,
Dehors se dressent les forteresses.
Méfiance! Il est rare à leurs abords
De découvrir des soldats en liesse.





