Paradant leur acquis du Temps de leur jeunesse,
Esthètes gémissaient colère à QUI défiait
De mots et syntaxe manquant fort de justesse
Suivant règles d’un temps où RARE versifiait.
Tels Enarques de mots se désirant Elus
Du phrasé et du sens, haranguent le profane
Tentant Ô.. d’exister de beaux vers dévolus
Exprimant ressenti, d’être un faussaire et âne.
Oubliant l’élancé de la vraie poésie,
Où il faut éblouir belle pensée humaine,
Ils restent spartiates, Nous prônant l’aphasie
À tous ceux dérogeant à leur château, domaine.
Pourtant, ils posent parfois de jolies rimes ;
Rythmées et parfumées de la beauté du mot ;
Equilibrées, nées de moment de repos
Sans le heurt de règles découpant belles cimes.
Hélas ! ils proposent aussi rimes sans chœur
Récitant histoire, sans l’alizé du cœur
Omettant le propre : que vers soient poétiques
Et non des statiques : affaires béatiques!
Immenses poètes savouraient déroger,
Relançant la beauté en rimes aériennes :
Pourquoi les accuser d’être faux horlogers
Alors qu’ils sont nos Pairs de rimes booléennes
Unissant voyelles et consonnes en mots
Pour le plaisir pensé à offrir du plumeau !
Nous sommes héritiers de leur osé chantant :
Nous devons transcrire, l’âme de la voyelle,
Qu’importe l’absence du dogme tourmentant,
Si l’emphase se plait d’une douce kyrielle !
Les MOTS sont, se mêlant, de Notre ressenti,
Caressant l’émotion, soulignant l’empathie !
Oli ©Chœurs de Mots
©(P)-21/06/16 aux Pourfendeurs (12p)