Je coudoie depuis le jeune âge,
Des femmes mais de petites vertus,
Que je rencontre dans les rues,
Si lugubres d’Énencourt-Léage.
Ô ! je me souviens de quelques-unes,
Dont la si charmante Andy,
La native de Normandie,
Au beau regard clair de lune.
Mais en vérité je suis las,
De cette vie si monotone,
Ou vraiment plus rien ne m’étonne,
Comme les mensonges de Lila.
Eros ! Je côtoie tant de femme,
Agréables à l’œil nue mais sottes,
Comme cette pauvre cocotte,
Que je trousse sans état d’âme.
Gracia LUNDA - « Les rues de ma vie »