Nous n'écrivons qu'à nos dépens. L'écriture est semblable à ce renard qui a dévoré l'enfant de Sparte qui l'avait caché sous son manteau : elle est tissée de nos souffrances, nos peurs, nos indignations, et, quelquefois, comme par miracle, de nos émerveillements, nos enthousiasmes.
L'écho que nous en recevons est infime, par rapport à ce que nous en espérions. Cependant, nous continuons d'écrire. Qu'espérons-nous ? Qu'un regard de compréhension passionnée se pose sur nos textes ? Que le ciel s'ouvre ?
13/1/17