Je rêve d’écrire un ensemble de textes qui s’intitulerait « Le livre des blessures », – mais tout ce que j’écris relève, peut-être, déjà, d’un tel titre. Du reste, la joie et l’allégresse sont, peut-être, elles-mêmes, des blessures, en ce sens qu’elles ouvrent notre carapace d’indifférence, laissant , par là, faire irruption la lumière éphémère d’un instant de bonheur et nous rendant, ensuite, vulnérables, à jamais, à toutes les minuscules déceptions qui sont le pain quotidien de la vie.
30/4/17