Le jour s’effrite doucement
Comme l’eau glisse sur la pierre
Hésite un peu la lumière
Sur le soir gris qui s’étend.
Surgissez alors résurgences
Et activez fugaces mes peines
Les heures passent et nous tiennent
Désagrégeant notre existence.
Au compte goutes s’écoule mon sang
Comme une source vers la plaine
Qui s’étiole, s’oublie, se traine.
Nul ne peut contrarier le temps.
Omillou

1 réponse à ce sujet
#1
Posté 30 juillet 2017 - 01:07
- M. de Saint-Michel, Thomas McElwain, Loup-de-lune et 1 autre aiment ceci
#2
Posté 13 novembre 2023 - 05:28
les mots soignent souvent les maux lorsque l'on couchent sur un papier ou aujourd'hui sur le clavier d'un ordi..
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Depuis : A contre temps
Par omillou dans omillou Blog, sur 30 juillet 2017 - 01:07
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