Le jour s’effrite doucement
Comme l’eau glisse sur la pierre
Hésite un peu la lumière
Sur le soir gris qui s’étend.
Surgissez alors résurgences
Et activez fugaces mes peines
Les heures passent et nous tiennent
Désagrégeant notre existence.
Au compte goutes s’écoule mon sang
Comme une source vers la plaine
Qui s’étiole, s’oublie, se traine.
Nul ne peut contrarier le temps.
Omillou
Source : A contre temps
- Esterina, Loup-de-lune et khamylle-abel delalande aiment ceci