L'océan d'amour déferle sur nous, flux et reflux d'énergie, au rythme de tes caresses, au gré des courants de nos yeux, nous emporte loin d'ici.
Dehors le vent et la pluie se déchaînent, le tonnerre gronde, roule, les éclairs illuminent en rafales ton beau visage doux, et tes petits lacs vert deau, humides et tendres.
Je me noie dans ton cou, dans les vagues de tes cheveux qui s'interposent en vain entre ta bouche et ma bouche.
Mords mes lèvres encore, que je sente ta marque longtemps, que je me souvienne de ton baiser sauvage et avide quand tu deviens folle, ivre de désir et de plaisir, que je me remémore ta bouche à chaque fois que le sel avivera la blessure, moins brûlante que ton amour, que la vie avec Toi.
Laisse en moi - éternel - le goût de tes lèvres, le parfum de tes cheveux, l'odeur sucrée-salée de ta peau, que je les ai encore pour les emporter dans le sommeil, que je les retrouve encore à mon réveil.
