J’ai pour ambition
J’ai pour ambition de relever le vers
Déclinant d’aujourd’hui de la tombe où il tombe
Pour en faire, d’un mot, une espèce de bombe
Qui jaillirait d’un rire éclatant au revers
De ce quatrain qui ne méconnaît point le ver
Entré par l’intestin, ainsi qu’en quelque combe,
Dans son corps minéral fleurant la catacombe
Mais qui, par-dessus tout, aime à demeurer vert.
Il me reste à tenir à la bride un tercet
Puis à l’amener voir, sur l’âne d’un verset,
Ce qui pourrait conclure un tel fait d’arme abscons.
Il n’est pas difficile à la fin de savoir
A quoi peuvent rimer mes contes du lavoir :
Je n’en fais pas mystère, ô César rubiconds !