Invité_nicolasd_*
Posté 16 novembre 2017 - 06:41
seul le béton
et le lierre courant sur ses marges
l'automne qui assèche les arbres
laissant apparaître
leurs corps d'automates
sans le sou
là-haut
les nuages étouffent dans l'oeuf
les cris du col
dont s'échappe la lumière blafarde
rappelle-toi ce que nous t'avons laissé
quand tu sembles avoir
les mains diaphanes
peut-être qu'alors tu feras
un pas de côté
Tlpsien +++
Posté 17 novembre 2017 - 07:34
j'aime la liberté d'interprétation que tu prêtes à tes vers, le jeu nuancé des pronoms personnels _il n'est pas question du « je » mais du « nous » (regard plus échancré qui me tient à cœur) ; ce procédé ouvre un espace, tout comme il invite le lecteur à s'y promener pour s'en réapproprier le tableau. J'adhère également à la façon dont tu connectes l'homme à son habitat (de béton ou de nudité automnale), à la façon dont tu le prends ici à partie (« tu ») mais dans le questionnement et dans l'absence des certitudes (peut-être)
puis j'aime la chute du texte < 3
ce pas de côté _humble, élégant
>>> sa symbolique m'embarque complètement
entre autres
Tlpsien +++
Posté 17 novembre 2017 - 10:23
trois lectures
trois éclats / états
différents
mais
le même plaisir
Invité_nicolasd_*
Posté 18 novembre 2017 - 07:07
merci à tous pour vos lectures et d'avoir liké
à toi boētiane pour ton commentaire 
c'est ça je crois laisser le lecteur se réapproprier le texte
merci à toi Aure pour tes 3 lectures 
et ton commentaire
A poil laineux
Posté 20 novembre 2017 - 10:39
C'est beau
Et majestueux...
Rien à dire de +
Invité_nicolasd_*
Posté 20 novembre 2017 - 11:25
