mon horizon est morne, la grève et désolée,
où êtes-vous partie ô vous chère disparue,
je vous ai tant cherché au soir de l'amertume,
que mon coeur las d'attendre un signe sous la lune
où qu'une étoile filante vienne allumer la flamme,
pour rompre le silence de mes nuits solitaire
et ce profond mystère d'où s'épanche mon âme,
de bien pesants chagrins jusqu'au petit matin,
je vous ai tant aimé ô vous mon cher mirage,
je n'aurais vu passer de cette vie troublante,
que les images pâles d'une histoire qui déchante,
ces quelques faux-semblants qui vous font croire au ciel
et qui d'un bel espoir vous laissent sans nouvelles,
j'avais rêvé à vous, à de lointains rivages,
à nos corps enlacés, alanguis sur la plage,
brûlant de la passion qui unit les amants,
oui mais ces jours radieux sont passés comme un songe,
plus de trace à présent des îles sous le vent ou d'un précieux trésor,
sur la dune le sable a effacé nos pas
et je traîne ma peine sur les grands quais déserts,
attendant qu'un vaisseau m'emporte sur la mer,
avec tous les regrets de mon coeur sans repères !
Olivier HEBERT
Tristesse Océane
Débuté par olivier HEBERT, janv. 07 2018 05:29
Aucune réponse à ce sujet
#1
Posté 07 janvier 2018 - 05:29
- hasia, M. de Saint-Michel et Anwen aiment ceci