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Réponse à Pierre Yves Le Squeren


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#1 Alfred

Alfred

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Posté 14 janvier 2018 - 01:40

Cher Pierre-Yves,

 

Concernant l'histoire de la femme au moyen-âge je me permets de vous recommander la lecture du regretté Georges Duby, notamment Le Chevalier, la Femme et le Prêtre. Le mariage dans la société féodale . Nous manquons aujourd’hui d’historiens, comme d’hommes politiques, et ces deux considérations l'une si près de l'autre, sont parfaitement édifiantes. Pour faire simple: nous avons perdu le sens du Tragique.

 

Non, cher Pierre-Yves, je ne pense pas que vous êtes "con". C'est un mot que j'ai proscris de mon vocabulaire et je n'ai de leçon à donner à personne.

Mais je me dois de justifier mes propos, et vous avez de la chance parce que je ne le fais pas souvent. Il est vrai que je me contente, ici, et on me l'a reproché, d'où mon silence (relatif) sur ce site, d'établir la vérité, qui va pourtant de soit.

 

1. Vous faites de la bouille idéologique.

Louise Michel
Gisèle Halimi

Premier et seul exemple, et pourtant dans votre texte il y en a beaucoup d'autres. Je vous laisse libre de rapprocher une héroïne de la commune, une communiste au sens authentique du terme, à une "femme engagée". Mais permettez que j'en relève l'absurdité. Je m'avance, mais j'aimerais bien voir Gisèle Halimi présenter le sein devant les canons d'Adolphe Thiers. C'était une blague bien sur. Mais l'émancipation de tous les êtres passe bien devant l'émancipation des genres. Le genre, n'est qu'une fabrication d'un système à la recherche de nouvelles parts de marché.

 

2. Ce n'est pas de la poésie.

Mais vous dites ensuite : Le vers libre est non poétique ?

Le vers libre n'est pas poème en soi. Si j'excuse le vers libre, alors je justifie tous les textes. Permettez, une seconde fois, que je distingue l'oeuvre de Tristan Corbière d'un article du Figaro. Et, pour moi, le dernier édito d'Eric Zemmour ou d'Eugénie Bastier ne sont pas poème. Le poème n'est pas idéologie. Le poème est mon dernier havre de paix, au sens où il m'est nécessaire, le dernier espace libre où reposer ma pensée. Un havre d'ailleurs que je trouve, en ce moment, dans le très beau roman de Julien Gracq, Le rivage des Syrtes, superbe roman, dont il y a beaucoup à dire, à lier au Désert des Tartares de Buzatti et au sublime Sur les Falaises de Marbre, de Junger.