A quoi bon messieurs ; cesser tous vos bavardages.
Que viennent faire chez moi vos libertinages.
Quitter ces lieux céans, vous me faites ombrage.
J'eus préféré mourir que d'être cocuage.
Trompé par son amant, son conjoint, sa maîtresse.
Vous avez profité de toutes mes faiblesses.
Et moi, qui de toujours vous tenais pour princesse.
Que m'a value de vous d'ourdir toutes bassesses.
Je me sens offensé par toutes félonies.
Depuis la création ; vous est perfidie,
Je ne puis vous aimer, tenez-vous le pour dit.
Pour ne plus revenir, allez vous en d'ici.
Et dans la tête moins d'esprit qu'une pucelle.
Vos pantalons sont plus visités qu'un bordel
Pour que je vous pardonne vous êtes trop belle
Pour laver mon honneur par devant l'éternel.
Homme par demi en tant qu'homosexuelle
Mais de cette moitié n'en veux une parcelle
Avoir été mienne semble déjà cruel
Devoir l'être encore serait démentiel.
Je vous aimais pourtant et vous m'avez trahie.
Partez dans un couvent, que vos fautes expient
Ne soyez plus ma femme, je vous répudie
Seul Dieu sur la terre ouï votre repenti.
En l'an de grâce 27 Août 2002.
L’idée m’est venue au réveil.
Peut-être à cause d’un rêve.
Donc sans raison… raisonnable