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Dernier jour.


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#1 S.A.M.

S.A.M.

    Tlpsien

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  • Une phrase ::La poésie, un rêve inavoué.

Posté 08 mars 2018 - 07:06

Dernier jour. 

 

 

Dans mon esprit flotte des images d’autrefois 

perdu là où les songes prennent froid 

lorsque les braises enflamment les géants sylvestres 

les odeurs de cannelles embaumes nos têtes

et éveillent les souvenirs anticipés 

l’automne est à nos pieds 

 

 

La saudade pendu au bout de mes lèvres

laisse échapper une note trop brève

le ciel regarde ailleurs

un temps échu chuchote ses erreurs 

 

 

Le mépris crache sur les gens 

la noirceur de nos soupçons

.. et dans son ébène 

le silence de nos pardons

 

 

Un temps jadis insoucieux

où l’aube reflète 

la nostalgie dans nos yeux 

 

 

Les jours sillonnent les couleurs terni 

une époque au papier jauni

J’ai guetter ton sourire 

sous la flanelle de ce séjour 

quand on se tait pour écouter 

les secrets qui s’épanchent 

entre nos lèvres éméchées

sous la brume qui embourbe 

cette dernière journée

tu ne viendra pas 

peut-être as-tu oublié 

 

 

Le coeur devient sourd 

grafigne nos égaux délicats

le malaise glisse le long des toits 

le temps est lourd de mots 

à fleur de peau

 

 

Il s’irrite sur les mensonges 

qui ne sont plus les siens 

les chemins de nos promesses 

se sont éteint bien avant la fin

en suivant ses pas qui te ressemblent 

tu en oublie les tiens

un jour j’irais rejoindre 

dans leurs silence, les pèlerins 

 

 

Danser à pas de loup 

pour creuser la hâblerie des jaloux

autour de ce qui était

mes yeux cherche ton regard 

et deviennent inquiets

les jardins s’attristent de fleurs desséchées 

dans un monde où les chemins sont terminés 

les peurs s’affaisse trop tôt 

et souffrent 

à fleur de peau

 

 

Quand la lune pale et l’aurore roucoulent, 

les horloges s’arrêtent 

sous l'écume d’un printemps passé 

le soir peine à s’échappé tel un damné 

ton odeur plane sous les replis 

le long d’un fleuve transi 

cette silhouette évanoui 

où se trame les frasques d’une rengaine

d’un grand geste 

elle refuse la moindre peine

les trait d’une esquisse en suspend 

flattent les courbes d’un naufrage tâché de fusain 

repose-toi mon enfant 

les rivières coulent en emportant les secret malsains

 

 

Racle sur les cordes de ta voix 

le mépris à demi-mot

le charbon de tes cernes boit 

l’adultère d’un zeste si faux

L’effroi s’enroule dans les draps

chaque jours qui passent sous ses pas 

ton corps pli de drame

et s’époumone de tout son âme 

 

 

À fleur de peau 

l’étreinte qui se relâche 

au rythme de nos défauts

à jamais perdu

à jamais déçus

 

 

Du coeur à tes lèvres 

la vieillesse se nourri de ses espoirs dérobés

dans cette impression de déjà vu 

il nous oubliera 

 

… 

 

comme il a toujours su 

 

 

- S.A.M