Dernier jour.
Dans mon esprit flotte des images d’autrefois
perdu là où les songes prennent froid
lorsque les braises enflamment les géants sylvestres
les odeurs de cannelles embaumes nos têtes
et éveillent les souvenirs anticipés
l’automne est à nos pieds
La saudade pendu au bout de mes lèvres
laisse échapper une note trop brève
le ciel regarde ailleurs
un temps échu chuchote ses erreurs
Le mépris crache sur les gens
la noirceur de nos soupçons
.. et dans son ébène
le silence de nos pardons
Un temps jadis insoucieux
où l’aube reflète
la nostalgie dans nos yeux
Les jours sillonnent les couleurs terni
une époque au papier jauni
J’ai guetter ton sourire
sous la flanelle de ce séjour
quand on se tait pour écouter
les secrets qui s’épanchent
entre nos lèvres éméchées
sous la brume qui embourbe
cette dernière journée
tu ne viendra pas
peut-être as-tu oublié
Le coeur devient sourd
grafigne nos égaux délicats
le malaise glisse le long des toits
le temps est lourd de mots
à fleur de peau
Il s’irrite sur les mensonges
qui ne sont plus les siens
les chemins de nos promesses
se sont éteint bien avant la fin
en suivant ses pas qui te ressemblent
tu en oublie les tiens
un jour j’irais rejoindre
dans leurs silence, les pèlerins
Danser à pas de loup
pour creuser la hâblerie des jaloux
autour de ce qui était
mes yeux cherche ton regard
et deviennent inquiets
les jardins s’attristent de fleurs desséchées
dans un monde où les chemins sont terminés
les peurs s’affaisse trop tôt
et souffrent
à fleur de peau
Quand la lune pale et l’aurore roucoulent,
les horloges s’arrêtent
sous l'écume d’un printemps passé
le soir peine à s’échappé tel un damné
ton odeur plane sous les replis
le long d’un fleuve transi
cette silhouette évanoui
où se trame les frasques d’une rengaine
d’un grand geste
elle refuse la moindre peine
les trait d’une esquisse en suspend
flattent les courbes d’un naufrage tâché de fusain
repose-toi mon enfant
les rivières coulent en emportant les secret malsains
Racle sur les cordes de ta voix
le mépris à demi-mot
le charbon de tes cernes boit
l’adultère d’un zeste si faux
L’effroi s’enroule dans les draps
chaque jours qui passent sous ses pas
ton corps pli de drame
et s’époumone de tout son âme
À fleur de peau
l’étreinte qui se relâche
au rythme de nos défauts
à jamais perdu
à jamais déçus
Du coeur à tes lèvres
la vieillesse se nourri de ses espoirs dérobés
dans cette impression de déjà vu
il nous oubliera
…
comme il a toujours su
- S.A.M