Tu me traverses, tu me brûles
Dans l’épreuve tu me tiens en vie
Tu illumines mes moments de recul
Sois béni, tu es le Feu de l’Esprit.
Tu es sucre dans mon amertume
Je boirai le calice jusqu’à la lie
Etincelle du marteau sur l’enclume
Sois béni, tu es le Feu de l’Esprit.
Le déchirement profond de mon âme
Tu respires la joie de consumer
Devenir cendres, c’est ainsi que se trame
L’oeuvre alchimique, le folie d’exister.
Quand pourras-tu, chère flamme ardente
Du profond de l’hiver qui renais au Printemps
M’insuffler la grâce de ton ombre dansante
Eternel mouvement de mon coeur palpitant?
Sinziana Ionesco
