Vous qui parlez d’aimer,
Miraculeux désert
Abreuvant le présage
D’un baiser humecté
Sur vos tempes brûlantes,
Vous qui voyez au loin
Le fabuleux mirage
Aux frondaisons humides
Qui assoiffent vos yeux,
Vous restez plantés là,
Les lèvres asséchées,
Ne mangeant de ce sable
Que l’éclat du soleil,
Quand les coins ombragés
Dénudent un zénith,
Hors du cercle vicieux,
Où la raison d'amour
Suffit à son écho...