Sentir encore le vent apporter
Le feu et l'eau de l'orage à ton oeil
La rousse feuille d'automne morte et
La plume et le cri d'un très vieil oiseau
Au vol joyeux dans l'épars de l'azur
Et que de lourdes bêtes aux naseaux
Ardents tonnent la terre en démesure
Par les mille et mille sabots pareils
Aux tambours et aux lents fleuves splendides
Cascade de muscle et de sang merveille
Assassinée par l'appétit sordide
La main avide et le pus de l'orgueil
Qui font le ciel et son peuple d'abeilles
De papillons et d'oiseaux un deuil
Que le vent de l'orage éveille
En un coeur plus seul que la mort la mort
Qui gronde et déjà dresse sa claymore ?
Modifié par Guillaume d'Aquilée, 03 juin 2018 - 04:21 .