Cris dans ma nuit fuyant les fulgurances d'un présent banni,
bégayant les certitudes qui titubent les buts,
aux cercles des jours moins sûrs, au refus de temps abattu,
désolant le futur qui déserte sa crue, et fume les décombres qui obstruent
diabolisant le fiable du comptable pointilleux de sinistre,
et copiant les attitudes qui raisonnent, foule,
au temple antique d'une pythie sourde...
Cris dans ma nuit forçant le feu des hordes de néant honnies
harnachant le passé qui efface le présent,
d'une brutalité de bête aux mille têtes tentantes de sang,
désespérant le civilisé à l'odyssée de mots où sombre, happé de tombes l'oubli,
déglutissant les restes ravalés aux mythes de sauvages croyances,
au primitif de violences d'artifices qui mentent,
incendiant le pur préservé au bûcher d'incandescence…
d'une lumière aux rayons fumée d'un soleil mort de patience,
brûlé calvaire de toute puissance.
