Quand j'ai la cervelle qui veut prendre l'air,
j'invente deux ou trois mots pour faire un vers,
à aimanter gracieusement le fer
d'un deuxièrme, d'un troisième qui s'enchaînent
au collier de perles nacrées de bien-être
et ainsi de suite...
Quand j'ai la cervelle qui veut prendre l'air,
je t'invente comme ceci puis comme cela aussi
au bon vouloir de l'atmosphère,
et c'est toi qui m'apprends qui je suis
au fond du fond de mes intérieures fenêtres,
et ainsi de suite...
Quand j'ai la cervelle qui veut prendre l'air
j'invente un monde tournant bien rond
aux hommes pacifiés de prières,
et une forte chaleur m'emporte aux ailes d'un espoir soleil
qui colore la terre de promesses d'encore toutes entières.