Vacances comme ultime chance
De s’extraire du quotidien mécanique
Robot mangeur d’âme
Vacances comme délivrance
Du Temps qui nous enserre
Prisonniers des heures jusqu’au tombeau
Vacances comme Providence
Dont les doigts de fée nous tissent
Des vêtements aux couleurs d’arc en ciel
Vacances comme un air d’enfance
Cascades de rires et de jeux
Sans cesse renouvelés
Vacances comme un pas de danse
Dans la chair s’imprime
Le mouvement de la liberté
Vacances comme fragrance
Jouissance de respirer un à un
Les parfums singuliers des êtres et des fleurs
Vacances comme résonance
Le diapason du coeur
Qui vibre aux sons des rencontres
Tous les matins du monde
Tous les matins d’été.
Sinziana Ionesco 29/07/2018
(image: extrait du film "Tous les matins du monde")