Un vent noir
Un vent noir de fortune qui fuit l’orgueil cotonneux
Il faudrait que les étoiles y épousent la nuit véritable
Les nuages puérils relâchant les secondes
La tranquillité profonde des veines qui faiblissent
Le cœur grippé
Comme une serrure de soie
À minuit tout s’évapore dans la force du blé austère
Rien que pour descendre des mots interdits
Négligeables et stériles
Miroirs en puissance de vos lèvres perdues.